Monteur truquiste

Inactive
RNCP32034Niveau NIV6Enregistrement sur demande
Informations clés

Enregistrement

Date de décision d'enregistrement : Non spécifié
Date de fin d'enregistrement : 04 janvier 2022

Publication JO

04 janvier 2019

Accessibilité

Nouvelle-Calédonie
Polynésie Française

Historique de certification

Certification antérieure :-
Remplacée par :RNCP36604
Voies d'accès
Formation initiale
Apprentissage
Formation continue
Contrat de pro.
Candidature libre
VAE
Codes et références

Formacodes

46269Montage audiovisuel

Codes NSF

323Techniques de l'image et du son, métiers connexes du spectacle

Codes ROME

L1507Montage audiovisuel et post-production
Description de la certification

Activités visées

Le métier de monteur / monteuse est la forme courte de “monteur / monteuse truquiste”. Il/elle intervient durant la phase dite de postproduction en réalisation audiovisuelle, mais peut tout à fait participer au tournage, voire à la préproduction et à la production exécutive. Il/elle va ainsi visionner à plusieurs reprises les séquences de tournage et déterminer, sous la supervision artistique du réalisateur le plus souvent, quels sont les plans à assembler. Dans un deuxième temps, le monteur / la monteuse va ajouter des effets, c’est la phase dite de “trucage”, puis synchroniser la bande son (qu’il peut avoir également produite s’il en a les compétences). Il/elle tient donc un rôle prépondérant, car c’est lui qui donne le sens final à la production audiovisuelle. Le monteur vidéo effectue quatre types d’activités : 1) préparation technique et logistique du projet 2) préparation du montage 3) réalisation des versions du montage 4) conduite des opérations de post-production

Capacités attestées

1) préparation technique et logistique du projet C1 - analyser les aspects artistiques du scénario ou du script; C2 - évaluer les délais et les ressources à mettre en œuvre en fonction de l’objectif recherché et du type de projet C3 - évaluer les besoins logiciels et matériels en fonction des contraintes du projet, notamment pour la bande-son et les effets spéciaux à mettre en œuvre C4 – gérer les relations avec l’équipe de production (réalisateur, techniciens, producteur exécutif, etc.) 2) préparation du montage C1 – établir un recensement des séquences (rushes) et une classification selon le projet et leurs qualités artistique et techniques  C2 – s’assurer de la cohérence entre les séquences à disposition et les choix du réalisateur / de la réalisatrice C3 – préparer le transcodage des rushes et l’identification de bande (« tape-name »), le nom de clip (« clip-name ») ou de timecode source 3) réalisation des versions du montage C1 - créer et ajuster des enchaînements de plans avec différents types de raccords (montage cut) C2 - mettre en œuvre des techniques de trucage multicouches (utilisation des calques) et d'animation pour réaliser des effets visuels : * fonctions intégrées du progiciel de montage * logiciel d'animation spécifique (compositing) C3 - corriger après numérisation les défauts visuels techniques des plans à monter, et la colorimétrie d'un fichier vidéo ou de l'ensemble d'un montage (étalonnage d'égalisation) C4 - rectifier un ou plusieurs plans en cachant ou modifiant une partie de l'image (rotoscopie, rognage, motion tracking) C5 - importer, traiter et ajouter des éléments typographiques fixes ou animés, à la piste vidéo montée C6 – effectuer ou superviser le montage de la bande-son avec appel éventuel à un superviseur (sound designer) 4) conduite des opérations de post-production C1 – assurer l’unité de temps et de lieu par une continuité graphique et sonore tout au long du montage (luminosité, contraste, saturation, couleurs et définition de l’image) C2 – fournir un EDL (edit decision list : liste contenant l’ensemble des plans montés et leurs codes temporels respectifs) et un export de type XML (Extended Markup Language) ou AAF (Advanced Authoring Format : format d’échange de fichiers multimédia qui contient toutes les manipulations d’édition d’un projet effectuées dans un éditeur non linéaire) pour tester la conformation C3 – sélection et mise en œuvre du codec approprié en fonction de l’utilisation finale du montage : - cinéma (DCP : Digital Cinema Package ou une copie argentique), - télévision (PAD : prêt à diffuser), - Web, - DVD, - Blue Ray, etc. C4 – définir la politique éditoriale de sauvegarde, le choix du format, les supports de stockage numériques

Secteurs d'activité

Le monteur / la monteuse truquiste peut travailler dans les structures suivantes : - agence de publicité, - chaîne de télévision, - société de production audiovisuelle, - société de postproduction cinématographique, - studio de développement de jeux vidéo, - studio de films d'animation, entre autres possibilités.

Types d'emplois accessibles

Les métiers visés par la certification sont : -       assistant-monteur / assistante-monteuse -       monteur / monteuse -       chef monteur / chef monteuse -       monteur truquiste / monteuse truquiste -       habilleur / habilleuse d'émissions TV -       directeur / directrice des effets spéciaux -       opérateur / opératrice des effets spéciaux -       ingénieur du son -       chef opérateur / opératrice -       réalisateur / réalisatrice -       digital compositor

Objectifs et contexte

A compléter (Reprise)

Réglementations d'activités

A compléter (Reprise)

Prérequis

Prérequis à l'entrée en formation

A compléter (Reprise)

Textes réglementaires

Décret de création

Journal Officiel du 4 janvier 2019 portant enregistrement au répertoire national des certifications professionnelles. Enregistrement pour trois ans, au niveau II, sous l'intitulé "Monteur truquiste" avec effet du 24 juin 2013, jusqu'au 4 janvier 2022.

Autres décrets

Journal Officiel du 4 janvier 2019 portant enregistrement au répertoire national des certifications professionnelles. Enregistrement pour trois ans, au niveau II, sous l'intitulé "Monteur truquiste" avec effet du 24 juin 2013, jusqu'au 4 janvier 2022.