Chargé de mission pastorale
InactiveFormacodes
Codes NSF
Codes ROME
Activités visées
Quel que soit le secteur dans lequel il se pratique, le métier de chargé/e de mission pastorale s’articule autour de trois fonctions principales : * Une fonction de pilotage de projets avec l’élaboration et la coordination de projets pastoraux ; * Une fonction de conduite de projets pastoraux et d’animation de lieux, portant sur les techniques d’animation, la communication, l’évaluation, l’accueil et la relation avec le public... ; * Une fonction d’accompagnement individuel et collectif des publics visés : jeunes, adultes, couples, personnes malades, personnes détenues…. De plus, le/a chargé/e de mission pastorale : * Anime le plus souvent une petite équipe de salariés et/ou de bénévoles ; * Travaille en réseau et fait vivre des partenariats indispensables à l’exercice de sa mission. Il/elle se situe en effet à l’interface de différents acteurs : les décideurs (directeurs, responsables, élus), les équipes de professionnels (santé, éducation…), les bénévoles et les bénéficiaires des services. Le/a chargé/e de mission pastorale est missionné/e par une autorité d’un culte reconnu ayant compétence, pour construire, mettre en œuvre et faire vivre au quotidien un projet pastoral, en tenant compte des contraintes de la structure dans laquelle il/elle exerce. L’emploi se pratique sous l’autorité du responsable de l’établissement.
Capacités attestées
A. Conception et coordination de projets pastoraux A1. Concevoir pour l’établissement de référence, des projets d’animation, un programme, un plan d’actions, adaptés aux publics ; A2. Piloter, gérer, mettre en œuvre des projets pastoraux ; A3. Évaluer les actions conduites B. Accompagnement des personnes et Animation des projets pastorauxB1. Accueillir et informer les personnes ; B2. Accompagner – Conseiller les publics visés ; B3. Faire exister le lieu d’Église en conduisant des activités pastorales en tenant compte du lieu d’exercice et du contexte d’intervention C. Animation, coordination d’une équipe pastorale / d’aumônerie / de collaborateurs bénévoles, salariés C3. Animer, gérer une équipe D. Collaboration avec des référents et des réseaux :D1. Se positionner dans l’activité E. Veille et analyse de la pratique professionnelleE.1 Se former, actualiser ses connaissances en matière de sciences humaines, théologiques et de pratique
Secteurs d'activité
Enseignement : écoles, collèges, lycées, universités Activités hospitalières ; Hébergements médicalisés ; Action sociale : dans des établissements de santé tels que des CHU, hôpitaux, EHPAD, maisons de convalescence, et aussi à domicile après une hospitalisation Organisations religieuses : associations, diocèses, congrégations…
Types d'emplois accessibles
Aumônier ; Responsable d’aumônerie Animateur/trice en pastorale scolaire ; Adjoint/e en pastorale scolaire Laïc/que en mission ecclésiale ; Animateur/trice en pastorale, Chargé/e de mission ecclésiale
Objectifs et contexte
La certification s’adresse aux laïcs en mission ecclésiale ou aux clercs exerçant dans un environnement non ecclésial (santé, enseignement, prison, etc.). Le chargé de mission pastorale est un technicien supérieur qui met en place, dans le respect de la liberté de chacun, des projets pastoraux et accompagne les personnes. Il est salarié ou bénévole, et exerce dans différents secteurs. Selon qu’il travaille pour les services d’aumôneries des structures de santé, des établissements pénitenciers, des Armées, les établissements scolaires, les associations religieuses, les congrégations…, le chargé de mission pastorale, se spécialise et sa mission prend une orientation spécifique liée au secteur d’exercice. Ainsi, les trois grandes familles de secteurs professionnels dans lesquels il s’exerce; sont : l'enseignement, les organisations religieuses et le secteur de la santé. Il peut également exercer dans les Armées et les établissements pénitentiaires. Les postes occupés les plus fréquemment sont les suivants : * Aumônier ; * Responsable d’aumônerie ; * Animateur ou Adjoint en pastorale scolaire ; * Laïc en mission ecclésiale ; * Animateur en pastorale ; * Chargé de mission ecclésiale. Cette certification est un plus pour les acteurs des secteurs de la santé, de l’éducation et du monde ecclésial car il n’existe pas de certification dédiée, couvrant l’ensemble des compétences et particulièrement celles spécifiques liées à l’accompagnement éthique et spirituel. Le besoin de qualification des acteurs n’est donc que partiellement couvert. Elle voit le jour dans un contexte où les acteurs concernés se structurent et souhaitent étoffer leurs outils de professionnalisation des personnes en poste ou entrant dans la fonction : - Une nouvelle convention collective de l’enseignement privé non lucratif (EPNL) signée le 12 juillet 2016 regroupant 9 branches ; - Un accord de méthode signé le 8 février 2016 relatif à la constitution d’une branche professionnelle pour les diocèses de l’Église catholique de France (La branche a fait de la formation son deuxième axe prioritaire) ; - Une nouvelle réglementation concernant les aumôniers (décret n° 2017-756 du 3 mai 2017 relatif aux aumôniers militaires, hospitaliers et pénitentiaires et à leur formation civile et civique). Accessible en VAE (validation des acquis de l’expérience) la certification est également un dispositif majeur pour l’employabilité des salariés et bénévoles. Ce titre donne l’opportunité d’accompagner les personnes arrivées en fin de mission (bénévoles et salariés) et de sécuriser les parcours dans ou en dehors des lieux d'exercice. Grâce à cette certification, les personnes en fin de mission, pourront plus facilement valoriser leur expérience, et identifier les transferts possibles pour leurs compétences. La certification est donc aussi un facteur de mobilité, une opportunité pour les bénévoles et les salariés de monter en compétences, avec des évolutions professionnelles, des passerelles entre les différents secteurs d’exercice des missions pastorales. Enfin, cette certification est d’autant plus pertinente qu’elle répond aux besoins exprimés dans le champ professionnel : - Dans l’enseignement catholique, un nouveau statut vise à identifier des fonctions et à favoriser des passerelles à l’intérieur de la branche. Cette certification permet d’enrichir d’un volet pastoral la démarche de certification engagée par l’enseignement catholique à travers d’autres titres (dont vie scolaire), en complémentarité et en cohérence. - Dans le secteur de la santé, plus de 400 aumôniers missionnés dans les établissements publics de santé ont été formés depuis plus de vingt ans. Leurs compétences sont reconnues et permettent l’exercice apaisé de leur mission, dans le respect des grandes valeurs de la République. La certification fait désormais le lien avec l’obligation légale de suivre « la formation civile et civique » pour exercer, dans le cadre du service public. De plus, la part de personnes âgées augmentant, les besoins d’accompagnement vont croissant. - Dans le secteur ecclésial, les travaux de la nouvelle branche, visent notamment à développer les compétences des collaborateurs missionnés, à sécuriser les parcours et à accompagner les transitions des personnes au sein et à l’extérieur de l’Église à l’issue des missions. La certification permet de répondre à un triple objectif : * contribuer à une meilleure connaissance des différentes religions, * favoriser le dialogue entre responsables et adeptes des différents cultes * et lutter contre le risque sectaire et le prosélytisme.
Réglementations d'activités
Décret n°2017-756 du 3 mai 2017 relatif aux aumôniers militaires, hospitaliers et pénitentiaires et à leur formation civile et civique
Prérequis à l'entrée en formation
Cette certification professionnelle de niveau 5 s’adresse à des personnes déjà engagées, ou sur le point de s’engager dans une mission pastorale, sous le statut de salariat ou bien de bénévolat. Les candidats à la certification par la voie de la formation devront justifier d’un diplôme ou d’un titre de niveau 4 et d’expériences professionnelles dans les domaines de compétences visées par la certification. Un positionnement est prévu pour les candidats ne satisfaisant pas ces conditions. Les candidats à la certification par la voie de la Validation des Acquis de l’Expérience (VAE) devront justifier de la conduite d’activités, en relation avec les attendus de la certification, pour une durée cumulée d’au moins un an au cours des dix dernières années.