Esthéticien cosméticien (BM)
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Codes NSF
Codes ROME
Activités visées
Le titulaire du brevet de maitrise d’esthéticienne-cosméticienne assure les activités de réalisation des prestations et de direction et d’organisation de l’entreprise artisanale, de l’institut ou du secteur esthétique d’un établissement (hôtelier, de coiffure, de loisirs, etc.) : - Création et développement d’une entreprise artisanale d’esthétique-cosmétique - Promotion de l’entreprise au moyen d’actions commerciales et de communications dans le domaine de l’esthétique-cosmétique - Gestion financière et économique de l’entreprise artisanale d’esthétique-cosmétique - Gestion des ressources humaines d’une entreprise artisanale d’esthétique-cosmétique - Formation et accompagnement du jeune en apprentissage dans la profession d’esthétique-cosmétique - Communication en anglais sur son métier, son activité - Conseil et vente d’une prestation, d’un produit de bien-être et/ou d’embellissement à un client - Préparation et organisation d’une prestation esthétique-cosmétique - Création et réalisation d’une prestation d’esthétique-cosmétique innovante pour le corps et le visage, pour homme et femme, de haute qualité (soins par l’eau…, maquillage des peaux ethniques et matures/de longue durée, pose de prothèses ongulaire avec création de décors, extension et permanente de cils)
Capacités attestées
* Définir et organiser les prestations de l’institut * Conduire un entretien diagnostic et formuler des conseils personnalisés * Créer et adapter les protocoles de soins esthétiques et de bien-être * Créer et développer une entreprise d’esthétique * Commercialiser les prestations de l’institut Gérer économiquement l’institut et piloter son développement * Gérer les ressources humaines de l’institut Recruter et former un alternant
Secteurs d'activité
L’esthéticien(ne)-cosméticien(ne) hautement qualifié(e) exerce principalement en entreprise artisanale (moins de 20 salariés) du secteur des services. Le secteur connaît depuis quelques années de fortes mutations. La demande en soins esthétiques et de bien-être est en plein essor et génère une organisation du secteur différente. L’esthéticienne-cosméticienne est aujourd’hui amenée à exercer en tant que salarié dans des centres de thalasso thérapie, dans des hôtels de standing où elle doit développer des compétences similaires à celles d’un chef d’entreprise dans la gestion d’un pôle esthétique. En parallèle, dans le secteur traditionnel des instituts de beauté, on constate une hausse de la population salariée dû à un développement d’instituts multi-sites ainsi qu’une montée en puissance des spécialisations ; en particulier dans les soins par l’eau, SPA, les ongleries,… Le secteur de l’esthétique-cosmétique comprend 64 816 instituts de beauté et espaces des soins corporels en France, contre 39 951 en 2013. Cette hausse du nombre d’entreprises est principalement due à la montée en puissance du statut de micro-entrepreneur et donc à la multiplication d’entreprises unipersonnelles sans salariés, dont les activités portent sur des soins à domicile ou en établissements, de type EPHAD. Le chiffre d’affaires total de l’esthétique-cosmétique s’élève à 2,729,5milliards d’euros qui se répartissent en prestations comme suit : 59% en épilation, 15% onglerie, 8% en soins du visage, 10% soins du corps, et 8% maquillage. Le chiffres d’affaires des instituts se ventile en 76% de prestations et 24% de vente de produits de soins et maquillage. Le nombre de salariés dans la profession est en progression constante pour atteindre aujourd’hui 32 352 salariés dont 93% sont des femmes. Le profil type des actifs du secteur est une femme de 31 ans, avec un CDI (66%) de 34 heures par semaine. La dernière étude de la branche montre que les salariés sont pour 70,5% d’entre eux sur des activités multitâches et pour 29,5% en multi tâches, avec une spécialité. Le niveau de rémunération moyen des actifs du secteur se ventile avec 69,35% au SMIC, 20,97% à 1,2 SMIC, 6,45% à 2 SMIC et plus et 3,23% à 1,5 SMIC. Naturellement plus on monte dans les coefficients de rémunération de la convention collective plus le niveau de qualification est élevé. Le profil type d’un institut de beauté et espace de soins corporels est un chiffre d’affaires de 226 271€ HT, avec 3 salariés. 11 544 instituts ont au moins un salarié. La croissance du chiffre d’affaires du secteur de l’esthétique est de 1,1% (1,7% pour la coiffure et 0,7% pour la parfumerie).
Types d'emplois accessibles
Le titulaire de la certification Esthéticien(ne)-cosméticien(ne) (BM) est un chef d’entreprise artisanale, un porteur de projet de création ou de reprise d’entreprise, un gestionnaire d’un institut ou un salarié en recherche de qualification et de montée en compétences dans le domaine de l’esthétique-cosmétique. A la marge, le titre peut permettre d’accéder à des fonctions de conseillère-vendeuse en produits cosmétiques/prestations esthétiques, responsable de SPA dans des structures hors artisanat au sein de laboratoires/parfumeurs ou dans des structures hôtelières/thermales. La certification permet également d’exercer des fonctions de formateurs(trices) à titre principal ou secondaire.
Objectifs et contexte
L’esthéticien(ne)-cosméticien(ne) hautement qualifié(e) exerce principalement en entreprise artisanale (moins de 20 salariés) du secteur des services.Le titulaire de la certification est un chef d’entreprise artisanale, un porteur de projet de création ou de reprise d’entreprise, un responsable d’institut ou d’un pôle esthétique au sein d’un établissement hôtelier, un gestionnaire d’un institut, d’un SPA, un salarié hautement qualifié ou un enseignant en esthétique-cosmétique. La Confédération Nationale Artisanale des Institut de beauté (CNAIB) a fait le constat que dans le paysage des certifications disponibles au même niveau, les compétences achat et geste professionnel sont sous dimensionnées au regard des besoins en compétences nécessaires aux entreprises. C’est pourquoi ces professionnels ont travaillé sur la création d’un référentiel de certification où les compétences métier identifiées relèvent exclusivement d’un niveau III excluant les compétences de niveau inférieur (comme l’épilation ou la manucure). Le brevet de maîtrise d’esthéticien(ne)-cosméticien(ne) nécessite, par les compétences que la certification développe, une grande maîtrise professionnelle. La création de protocoles de soins « sur mesure » spécifiques et adaptés à la (au) client(e), son mode de vie et type de peau, loin des recommandations commerciales des fournisseurs, relève d’une haute technicité et d’un savoir-faire de niveau 5. De plus, l’apport de compétences pour la prise en charge de peaux ethniques et atones est extrêmement pointu. Ces dernières sont une part non négligeable de la clientèle qui pratique régulièrement des soins en institut. Il est donc nécessaire de maîtriser leurs particularités pour proposer des prestations de qualité et ainsi fidéliser cette clientèle avec un fort pourvoir d’achat.
Réglementations d'activités
Le métier d’esthéticien(ne)-cosméticien(ne) est une activité réglementée, soumise à qualification. Pour s’installer le chef d’entreprise doit être titulaire au minimum d’un niveau 3 dans le métier concerné (Décret 98-246 du 2 avril 1998 / article 16I de la loi du 5 juillet 1996). L’obtention du Brevet de maîtrise délivre également la qualité de maître artisan (Décret 98-246 du 2 avril 1998) à son titulaire. Ce titre est pour le consommateur une garantie d’une haute maîtrise professionnelle, mais aussi d’une aptitude à la gestion d’entreprise et à la formation des jeunes en apprentissage, gage de la pérennité de l’entreprise.
Prérequis à l'entrée en formation
La certification est accessible aux titulaires : · D’un BTS d’esthétique-cosmétique et satisfaisant à un entretien de positionnement, OU · de l’unité de pratique du BTS d’esthétique-cosmétique et ayant suivi la formation du dit BTS et satisfaisant à un entretien de positionnement, OU · d’un titre ou diplôme de niveau 4 d’esthétique-cosmétique et satisfaisant à un entretien de positionnement, OU · d’un bac général ayant suivi une préparation au BMIII comprenant au minimum : l’obtention du CAP d’esthétique-cosmétique et 100h de soins corps, OU · d’un bac général et d’un CAP d’esthétique-cosmétique et d’un CQP SPA, OU · d’un niveau 3 d’esthétique-cosmétique faisant état de 5 ans d’expérience professionnelle dans l’esthétique (hors temps d’apprentissage) et satisfaisant à un entretien de positionnement, vérifiant entre autre les connaissances en soins corps et anglais.