Manager en biotechnologies

Inactive
RNCP36233Niveau NIV7Enregistrement sur demande
Informations clés

Enregistrement

Date de décision d'enregistrement : 25 février 2022
Durée d'enregistrement : 2 ans
Date de fin d'enregistrement : 25 février 2024

Publication JO

Non spécifié

Accessibilité

Nouvelle-Calédonie
Polynésie Française

Historique de certification

Certification antérieure :RNCP16798
Remplacée par :RNCP38767
Voies d'accès
Formation initiale
Apprentissage
Formation continue
Contrat de pro.
Candidature libre
VAE
Codes et références

Formacodes

12081Biotechnologie

Codes NSF

118fBiologie de l'agronomie et de l'agriculture ; Biologie des produits et des contrôles alimentaires ; Biopharmacologie118bModèles d'analyse biologique ; Informatique en biologie331wCommercialisation des produits médicaux

Codes ROME

H1502Management et ingénierie qualité industrielleM1703Management et gestion de produitH1402Management et ingénierie méthodes et industrialisationD1405Conseil en information médicaleH1206Management et ingénierie études, recherche et développement industriel
Description de la certification

Activités visées

Le manager en biotechnologies doit être capable de mener à bien des projets d’entreprise dans le secteur des biotechnologies en veillant toujours au respect des finalités stratégiques de ces projets (d’un point de vue managérial, commercial, financier et humain) et en maîtrisant le substrat scientifique et technique sous-jacent. Il intervient à différents niveaux des projets industriels : * Coordination des projets et management des équipes de réalisation * Amélioration de produits ou procédés en relation avec la transformation digitale de l’industrie * Conception et mise en œuvre des procédures garantissant la qualité des produits * Conception des plans d’action commerciaux et suivi promotionnel Dans le cadre de ce type de projets industriels, ce manager peut se positionner soit sur l’expertise technique (orientée développement de produit, innovation, transformation digitale, production et/ou qualité), soit sur les fonctions marketing-communication-commerciales. La composante digitale des projets devient désormais très significative, et il convient au manager d'en maîtriser les grandes lignes et les objectifs principaux. On notera que ces orientations métiers possèdent une caractéristique commune, à savoir celle de la double compétence. Les experts en management des biotechnologies doivent en effet toujours fondamentalement allier des compétences scientifiques en biotechnologies avec une solide culture en management stratégique, commercial, financier, humain et technique. En ajoutant à ces compétences métiers, une maîtrise significative de l’anglais et de l’informatique d’entreprise.

Capacités attestées

1- Analyse de l’environnement et des besoins stratégiques de projets liés aux Biotechnologies 2- Conception et structuration d’un projet lié aux Biotechnologies 3- Implémentation et conduite de projet liés à la transformation digitale au sein de sociétés du domaine des biotechnologies 4- Réalisation d'un projet lié à la qualité de production en suivant les normes et bonnes pratiques en vigueur et savoir s’adapter aux évolutions dans le domaine des industries de la biotechnologie et de l’agroalimentaire 5- Identification des besoins d'un marché lié aux biotechnologies et mise en place d’une stratégie de communication multi-canal afin de développer le chiffre d’affaires lié à un médicament, un produit, un dispositif médical ou un service.

Secteurs d'activité

Le secteur industriel des biotechnologies est marqué depuis plusieurs années par l’irruption de nouvelles technologies biochimiques, cellulaires, moléculaires et informatiques qui ont permis de faire progresser de manière très notable les connaissances biologiques et les procédés industriels les exploitant. Cette évolution a fait croitre les besoins spécifiques de managers à double compétence qui maîtrisent à la fois les dimensions scientifiques de biologie-biotechnologies et la dimension managériale et/ou commerciale de ces projets industriels. De ce fait, ces cadres maîtrisant une double compétence peuvent se positionner dans les grandes industries classiques comme dans les start-ups qui utilisent de plus en plus les techniques biologiques, à savoir : • l’industrie de la Santé (médicaments princeps-OTC-génériques, dispositifs médicaux, systèmes diagnostiques, produits issus des biotechnologies, vaccins …). Ce secteur s’oriente fortement vers le développement de solutions et de réseaux pour démultiplier la santé à domicile et la médecine personnalisée. Mais également pour permettre une réponse toujours plus rapide aux besoins de traitements ou de vaccins contre des maladies émergentes (ex de la lutte contre le virus Sars-Cov2), autant de problématiques nouvelles qui poussent au besoin de pluri-compétences. • l’industrie agro-alimentaire (production alimentaire, produits phytosanitaires, tendance aux produits bio et/ou végan, …). La valeur ajoutée de diplômés en double compétence est encore plus importante pour la spécialisation nutrition de ce secteur qui se développe fortement depuis quelques années. • l’industrie cosmétique et en particulier la dermo-cosmétique où la connotation santé des produits est davantage présente par rapport aux cosmétiques destinés à la grande distribution et ou l’utilisation de la communication digitale est de plus en plus prégnante. • De manière transverse, les cabinets de conseil et de prestation de services rattachés aux divers secteurs cités ci-dessus. Les titulaires de la formation peuvent agir dans la transformation digitale des entreprises du secteur de la santé, de l’agroalimentaire et de la dermo-cosmétique. • De manière très occasionnelle, les industries de l’environnement (gestion des déchets, qualité de l’eau…).

Types d'emplois accessibles

Coordinateur d’études cliniques, chargé d’affaires réglementaires, chargé de valorisation de la recherche, chargé de veille scientifique, responsable médical régional, chef de projet développement et/ou industriel, ingénieur d’affaires/chargé d’affaires, ingénieur projet ; Chargé d’études marketing, chef de produit junior, responsable communication, consultant en veille stratégique, business développeur ; Responsable contrôle et/ou assurance qualité, consultant qualité, responsable développement industriel, auditeur, consultant en qualité ; Responsable de solutions digitales, consultant technico-fonctionnel, responsable innovation digitale.

Objectifs et contexte

L’évolution actuelle du marché des biotechnologies, avec ses nouveaux objectifs et axes de développement, associée notamment à la nécessité désormais d’être toujours proactif et efficace dans la gestion d’éventuelles crises sanitaire, font appel à des managers capables de prendre en compte des problématiques complexes (règlementation, normes qualité, compréhension des nouvelles approches techniques, gestion de délais, distribution et stockage, financements etc..) dès la naissance des projets. A cet effet, la certification, dans son contenu et ses compétences, a été progressivement aménagée depuis la création des formations en 2004 (et sa première certification niveau I en 2009), en s’appuyant sur les objectifs et les moyens du développement de entreprises du secteur des biotechnologies françaises et internationales ainsi que sur les attentes du milieu économique, exprimées dans le cadre du Conseil de Perfectionnement. La transition économique et les besoins de relocaliser une partie des activités de production liées à la santé implique des décloisonnements disciplinaires qui ont aussi des impacts sur les secteurs. Certaines activités directement liées à cette transition se retrouvent à la frontière entre différents départements, en particulier autour des problématiques liées aux systèmes d’information et à l’interface entre besoins métiers et couches logiciel. En parallèle, avec le développement de nouveaux outils numériques permettant l’optimisation des systèmes de production tout en augmentant le niveau qualitatif de ces efforts, d’autres compétences doivent se développer pour l’encadrement de ces projets à multiples facettes. Plus spécifiquement, la digitalisation constante de la société se matérialise au niveau du marché des biotechnologies. Ce secteur particulièrement axé sur la recherche, le développement et ses applications industrielles doit, obligatoirement se doter des systèmes d’information (SI) les plus pointus pour pouvoir assumer sa survie de manière pérenne. Un pan entier de l’optimisation des ressources liées à l’utilisation des objets connectés (IoT) et à leur intégration dans les SI se développe également très fortement et permet la création de postes de chefs de projets qui auraient acquis une compétence managériale forte en appui de compétences technique reconnues. Pour le manager en biotechnologie, cela peut impliquer une capacité à faire travailler ensemble des professionnels de différents secteurs, disciplines, spécialités. Mais cela peut aussi représenter l’opportunité pour certains professionnels d’évoluer vers d’autres sous-secteurs de la santé, de l’agro-alimentaire ou de la dermo-cosmétique.

Réglementations d'activités

Ce métier n’est pas règlementé, mais le futur professionnel exercera dans un environnement réglementé, dont voici des exemples : 1/Le respect du code de la santé publique et des dispositions propres à l’encadrement de la promotion du médicament et charte de la visite médicale (Chapitre III communication à caractère promotionnelle) dans le cadre de : * La réglementation en matière de produits de santé et d’organisation du système de santé dans le cadre de l’élaboration et la mise en œuvre d’une stratégie de mise sur le marché de produits et services de santé innovants ; * Vérification de la conformité des produits et services de santé en respectant les procédures de demande d’autorisation ainsi qu’en suivant les procédures de sécurité afin d’assurer la mise en œuvre de la stratégie technico-réglementaire de l'entreprise dans le domaine de la santé. 2/Les Bonnes pratiques de fabrication. 3/La communication sur les produits à usage humain est encadrée par l’ANSM (Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé).

Prérequis

Prérequis à l'entrée en formation

Dans le cas d’un accès à la certification par la voie de la formation, voici les conditions d’accès relatives au niveau d’études : L’entrée en 3ème année (B3), pour un cursus en 3 ans, est accessible aux candidats titulaires ou en instance d’être titulaires*: * d’une certification professionnelle de niveau 5 dans les domaines d’activités en lien avec la certification visée * ou d’un titre français, titre ou diplôme étranger reconnu équivalent aux titres et diplômes cités ci-dessus par une commission ad hoc** * ou d’une préparation de deux ans et/ou concours des filières scientifiques (classes préparatoires aux écoles d’ingénieurs…). L’entrée en 4ème année (M1), pour un cursus en 2 ans, est accessible aux candidats titulaires ou en instance d’être titulaires*: * d’une certification professionnelle de niveau 6 ou 7 dans les domaines d’activités en lien avec la certification visée, * ou d’un titre français, titre ou diplôme étranger reconnu équivalent aux titres et diplômes cités ci-dessus par une commission ad hoc** L’entrée en 5ème année (M2), pour un cursus en 14 mois, est accessible aux candidats titulaires ou en instance d’être titulaire : * d’une certification professionnelle de niveau 7 ou 8 dans les domaines d’activités en lien avec la certification visée, * ou d’un titre français, titre ou diplôme étranger reconnu équivalent aux titres et diplômes cités ci-dessus par une commission ad hoc**. L’entrée en formation intensif, pour un cursus en 10 mois, est accessible aux candidats titulaires ou en instance d’être titulaires : * d’une certification professionnelle de niveau 7 ou 8 dans les domaines d’activités en lien avec la certification visée avec expérience professionnelle, * ou d’un doctorat, * ou d’un titre français, titre ou diplôme étranger reconnu équivalent aux titres et diplômes cités ci-dessus par une commission ad hoc**. (**) : Une commission ad hoc est chargée d’apprécier l’équivalence des diplômes ou titres, des formations ou de l’expérience. La VAPP (Validation des Acquis Professionnels et Personnels) permet de candidater à notre formation, sans avoir les diplômes requis, par la prise en compte de l’expérience professionnelle de chaque candidat.

Textes réglementaires