Monteur (euse)-truquiste en numérique d'oeuvres cinématographiques et audiovisuelles
InactiveCodes NSF
Codes ROME
Activités visées
Le/la monteur(teuse)-truquiste travaille aussi bien dans le monde du spectacle que dans la publicité, le cinéma, l'animation, les jeux vidéo ou le Multimédia. Il/elle donne une apparence réelle à ce qui ne l'est pas et s'occupe d'effacer les éléments indésirables. De son savoir-faire et de sa créativité dépend en grande partie le rendu audiovisuel de la production. Pour cela, il/elle intervient lors des phases de pré-production, production et post-production, supervise et organise tout ou partie de la réalisation du montage et des trucages numériques d'œuvres cinématographiques ou audiovisuelles selon les impératifs de production (budget, programmation, diffusion). Il/elle imagine et réalise le montage des images et des sons de films, de reportages, d'émissions à partir des rushes qu'il/elle a ou non tournés, ou d'éléments d'archives, selon les intentions artistiques définies préalablement. Il/elle invente et réalise les effets spéciaux numériques (trucages, générique, etc.), apporte une compétence précieuse et indispensable pour créer et animer des environnements et effets divers tels que monstres, cascades, effets sonores, explosions... Activité 1 : Préparer le film Activité 2 : Organiser le film Activité 3 : Tourner le film Activité 4 : Assurer la post production
Capacités attestées
Le (la) titulaire est capable de : - Analyser artistiquement et techniquement un projet cinématographique - Réaliser une dépouillement à partir d'un scénario - Réaliser une maquette de story-board - Elaborer un planning de post-production - Réaliser des tournage sur fond d'incrustation - Maîtriser les techniques photographiques, de prise de vue, de prises de son, motion tracking, - Maîtriser les logiciels d'effets spéciaux, de retouche, de montage, d'étalonnage et de gestion de work-flow - Maîtriser toute la chaîne de montage (dérushage, capture, bout-à-bout) - Mobiliser sa culture cinématographique, technologique en rapport avec le cinéma
Secteurs d'activité
Secteurs d’activités - les activités de postproduction de films cinématographiques et de programmes de télévision, telles que montage, postsynchronisation, sous-titrage, création de génériques et DVD, infographie, animations d'images et effets spéciaux, doublage, de même que le développement et le traitement de films cinématographiques en laboratoire. En tant que salarié ou sous le statut de free-lance, il peut travailler dans le cadre : - Cinéma d’animation : studio d’animation, studio d’animation 3D, films et séries télévisées - Studio de création de jeux vidéo, - Industrie du cinéma : studio de cinéma, société de production et post-production, - Audiovisuel : studio de production, télévision locale, télévision Web, - Publicité : studio de production de spots publicitaires, - Freelance, intermittent ou salarié sur une série, un court ou long métrage, un spot publicitaire …
Types d'emplois accessibles
Types d’emplois accessibles Monteur-truquiste Motion designer Conseiller aux effets spéciaux (pour le tournage) Collaborateur et/ou conseiller aux effets spéciaux (pour la postproduction) Concept-designer Opérateur en restauration numérique Responsable de postproduction numérique Responsable de programme Responsable de télévision numérique sur l'internet Vidéographiste, truquiste, assistant vidéo monteur, cadre technique de la post production, responsable des moyens vidéo mobiles, chargé de post production, responsable de télévision sur internet, concepteur vfx
Objectifs et contexte
A compléter (Reprise)
Réglementations d'activités
Convention Collective nationale de la production cinématographique du 19 janvier 2012 Convention Collective de la production audiovisuelle du 12 février 2007 Convention collective nationale de la production de films d'animation du 6 juillet 2004 Etendue par arrêté du 18 juillet 2005 JORF 26 juillet 2005.
Prérequis à l'entrée en formation
A compléter (Reprise)
Décret de création
Arrêté du 16 février 2006 publié au Journal Officiel du 5 mars 2006 portant enregistrement au répertoire national des certifications professionnelles. Enregistrement pour cinq ans, avec effet au 5 mars 2006, jusqu'au 5 mars 2011.
Autres décrets
Arrêté du 16 février 2006 publié au Journal Officiel du 5 mars 2006 portant enregistrement au répertoire national des certifications professionnelles. Enregistrement pour cinq ans, avec effet au 5 mars 2006, jusqu'au 5 mars 2011.