Ingénieur diplômé du Conservatoire national des arts et métiers spécialité génie biologique
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Codes NSF
Codes ROME
Activités visées
L’ingénieur disposant de la certification Ingénieur du CNAM dans la spécialité génie biologique a vocation à assurer les activités suivantes : Concevoir, faire réaliser Interpréter et communiquer des résultats d’un un protocole expérimental in vitro ou in vivo. Analyser un besoin client de bio-production et/ou de bio-analyse. Concevoir mettre en œuvre, tester et valider une solution technique innovante de production (protéine recombinante, métabolite d’intérêt, solutions bio-analytiques, etc.) répondant au besoin client exprimé. Concevoir et piloter des études pré-cliniques d'évaluation d’un candidat médicament en pharmacodynamie, pharmacocinétique et toxicologie. Analyser, interpréter et communiquer des résultats expérimentaux. Communiquer en situation professionnelle. Planifier et coordonner l’équipe projet et les éventuelles ressources internes et externes mobilisées pour la réalisation d’un projet en Recherche et Développement. Réaliser une veille informationnelle, méthodologique, technologique et réglementaire.
Capacités attestées
L’ingénieur disposant de la certification Ingénieur du CNAM dans la spécialité génie biologique est capable de : Appliquer un large champ de sciences fondamentales dans les domaines de la biologie moléculaire, de la génétique, de la biologie végétale et animale et de la pharmacologie et la capacité d’analyse et de synthèse qui leur est associée afin de formaliser et modéliser des problèmes relatifs au vivant. Maitriser les méthodes et les outils de l’ingénieur : identification, modélisation et résolution de problèmes même non familiers, l’utilisation des approches numériques et des outils informatiques, la modélisation et la conception de systèmes, la gestion des risques et des crises dans le domaine du génie biologique. Dimensionner et optimiser des procédés de production de molécules d’intérêt d’origine biologique Effectuer des activités de recherche et développement, et mettre en place des dispositifs expérimentaux afin tester évaluer des méthodes innovantes. Intégrer dans l’analyse des problèmes et le développement des solutions, les aspects qualité – sécurité – environnement – éthique Gérer un projet inter / pluri disciplinaire (maitriser une méthode de gestion de projets, analyse des coûts, etc…). Gérer un groupe : animer une équipe, argumenter et négocier, communiquer en situation de crise. Prendre en compte les enjeux des relations au travail, de sécurité et santé au travail, et les dimensions éthiques qui s’y rapportent. Communiquer entreprises (rapports, comptes-rendus, synthèses présentations orales, en plusieurs langues Travailler en contexte international et multiculturel en prenant en compte les enjeux industriels, économique et sociétaux. Se connaître, s’autoévaluer, gérer ses compétences (notamment dans une perspective de formation tout au long de la vie), opérer des choix professionnels. Trouver l’information pertinente, l’évaluer et l’exploiter : « compétence informationnelle ».
Secteurs d'activité
Industries pharmaceutiques Industries chimiques Industries agroalimentaires Industries cosmétiques Industries toxicologiques Secteur de la bio-informatique Secteur de l’environnement
Types d'emplois accessibles
Ingénieur en biologie/microbiologie ; Chercheur en biologie/microbiologie ; Chef de projet en biologie/microbiologie ; Biologiste/microbiologiste ; Responsable études sécurité biologique ; Chargé de projet microbiologie/chef de projet microbiologie Ingénieur en recherche et développement ; Ingénieur méthodes et industrialisation Ingénieur responsable de production Ingénieur qualité Ingénieur chef de produit et marketing.
Objectifs et contexte
« Je suis convaincu que les décennies à venir seront celles de la santé, des biotech et des sciences du vivant. La France fait un choix aujourd’hui. Celui de ne pas être un pays qui voit les innovations en matière de santé naitre et se développer ailleurs mais d’être un pays qui prend en main son destin, assume de prendre son risque pour innover, inventer, fabriquer et vendre au monde entier les produits et les solutions de santé de demain. » Ainsi s’exprimait le Président de la République le 29 juin 2021 en introduction de la présentation du plan Innovation santé 2030 dont l’ambition affichée est de « Faire de la France la première nation européenne innovante et souveraine en santé ». L’engagement est fort et propulse la biotechnologie au rang d’acteur économique majeur pour les décennies à venir. Cette volonté se traduit concrètement par un ensemble de mesures législatives et réglementaire visant à renforcer nos industriels de la santé, en particulier dans le domaine des biothérapies et des maladies infectieuses, et à accélérer la mise sur le marché des innovations françaises par le lancement de l’Agence de l’innovation en santé et par des investissements très conséquents. Le paysage de la biotechnologie est donc fleurissant. D’ici 2030, les biotech pourraient générer un chiffre d’affaires annuel de 40 milliards d’euros, ainsi que 130.000 emplois supplémentaires dont une majorité seront hautement qualifiés. Dans le cadre du plan de relance, c’est plus de 20 milliards d’euros qui seront injectés sur 4 ans pour les organismes de recherche et d’innovation (France biotech 2021). C’est dans ce contexte que s’inscrit cette certification d’ingénieur du Conservatoire national des arts et métiers dans la spécialité « génie biologique » dont l’objectif est de former des ingénieurs polyvalents capables de concevoir, initier et conduire des projets innovants relatifs aux biotechnologies et aux bio-industries afin de répondre aux attentes des acteurs industriels de la biotech.
Prérequis à l'entrée en formation
Certification professionnelle de niveau 5 scientifique minimum
Décret de création
Notification du 8 mars 2022 de la Direction générale de l’enseignement supérieur relative à la prolongation d'un an d'accréditations (pour l'année 2023-2024) à délivrer un titre d'ingénieur diplômé pour les établissements d'enseignement supérieur de la vague D, Arrêté du 27 décembre 2022 fixant la liste des écoles accréditées à délivrer un titre d’ingénieur diplômé
Autres décrets
Notification du 8 mars 2022 de la Direction générale de l’enseignement supérieur relative à la prolongation d'un an d'accréditations (pour l'année 2023-2024) à délivrer un titre d'ingénieur diplômé pour les établissements d'enseignement supérieur de la vague D, Arrêté du 27 décembre 2022 fixant la liste des écoles accréditées à délivrer un titre d’ingénieur diplômé